"O taste and see that the LORD is good: blessed is the man that trusteth in him." Ps 34.8

Tarte choco-fraises

30 juin 2016


Lorsque notre anniversaire est en plein milieu de la saison des fraises, il est inévitable d'avoir au moins un dessert à la fraise pour une des célébrations d'anniversaire (oui, ici il y en a toujours quelques unes). Alors, pour les trois ans de ma petite rouquine de fille, j'ai cuisiné cette tarte choco-fraises. J'en ai encore l'eau à la bouche d'y penser. Bon, mes tentatives de roses en fraises ne sont pas toutes à faites réussies, mais le mélange de chocolat et de fraises et tout de même excellent !

Un petit dessert tout simple pour savourer la saison des fraises !

- 1 croûte de biscuits Graham (voir la recette ici, j'ai omis la cassonade)
- 1/2 tasses de pépites de chocolat mi-amer
- 1 tasse de pépites de chocolat au lait
- 200 ml de crème 35 %
- Fraises (quantité au goût) 
- Feuilles de menthe (facultatif)

Faire chauffer la crème dans une casserole quelques minutes pour qu'elle soit chaude, mais qu'elle ne frémisse pas encore. Retirer du feu et y ajouter le chocolat. Mélanger jusqu'à ce que tout le chocolat soit fondu et le tout homogène. Verser dans la croûte, parsemer de fraises et feuilles de menthe, réfrigérer ensuite au minimum deux heures avant de servir. 

Voilà ! 

Inspiration de la recette : ici
 
Bonne fin de semaine de la fête du Canada !

De retour

28 juin 2016
 

De retour après deux semaine de vacances et autant sur mon blogue et les réseaux sociaux. L'avantage de faire l'école maison c'est de pouvoir prendre ses vacances tandis que personne n'est encore en vacances ! 
Monchéri était de retour au travail aujourd'hui et je suis un peu déboussolée. J'imagine que je vais trouver mon "vibe" de vacances dans les prochains jours. Je ne sais vraiment pas ce que nous allons faire du reste de notre été, ok je parle pour moi, je sais que mes enfants vont trouver quoi faire. À part arroser mon jardin et faire semblant d'y enlever les mauvaises herbes et être le support moral de monchéri qui fera du terrassement une bonne partie de ses samedis d'été (ah oui, et maintenir en vie quatre enfants et une maison). Non je ne sais pas... tout est possible ! Enfin, je risque de juste rêvasser et laisser la poussière s'accumuler un peu trop. Parce qu'il faut bien l'avouer, s'il y en a qui font des dépressions saisonnières l'hiver par manque de lumière. Je fais définitivement des dépressions saisonnière l'été par surplus de chaleur. Je deviens tellement dysfonctionnelle et si on ajoute un bébé qui me demande de l'attention, ma productivité est quasi anéantie. Donc, outre me terrer dans ma batcave (seul endroit frais de la maison) mon seul VRAi objectif de l'été est de mémoriser Ésaie 54 verset 1 à 12. J'ai lu ce passage dernièrement et il m'a vraiment émue. Pour moi ces versets sont une lettre d'amour de Dieu envers son peuple et je veux vraiment méditer ces lignes pendant l'été. Alors rien de mieux que de les mémoriser. Je ne vais pas obliger mes enfants à embarquer avec moi, mais comme je demande à fiston de vérifier si je connais bien mes versets lorsque je les récite, je sais qu'il les apprendra aussi par la bande et probablement ma grande fille aussi. 

Ainsi de retour très bientôt sur la même batchaîne, environ aux mêmes batheures !

Cueilleurs en cavale

8 juin 2016


Je le dis souvent, j'ai du sang de chasseuse-cueilleuse. Donc, dans ma saga : mangeons ce qu'il y dans ma cour et qui ne pousse pas dans mon jardin (non, pas des vers de terre). Voici, les samares gracieuseté de l'érable de mon voisin. 

Certes, j'ai lu qu'il était préférable pour le goût, (car soyez sans crainte, elles sont toujours tout à fait inoffensives, peu importe leur degré de "brun") de les cueillir vertes dans l'arbre. Mais comme je ne vais tout de même pas grimper dans ma clôture puis dans l'arbre du voisin, j'ai plutôt mis mes enfants sur ce dossier. Enfin, je les ai lancé à la cueillette de samares qui "peuplassent" gentiment notre cour pendant que j'étendais du paillis (ça c'est une autre saga). Ceci étant uno : une bonne façon d'occuper mes enfants et les empêcher de se chicaner, deuzio une bonne façon de ne pas avoir de bébés érables qui poussent dans ma cour en trop grande quantité (quoi que est-ce que ça va vraiment paraître dans la lot..), tertio une bonne façon de nourrir notre instinct et notre estomac de chasseur-cueilleur. 

Le produit de notre récolte fût abondant, notre estomac par contre ne fût pas tout à fait rassasié. Après 30 minutes à écailler nos samares, fiston et moi n'en avions qu'un modeste fond de plat pour sustenter notre appétit.


Conclusion, je dirais : " ça goûte le vert ", pas mauvais, mais pas nécessairement alléchant. Par contre je sais maintenant si je me retrouve perdue dans une érablière en plein été n'ayant qu'à compter sur ma cueillette pour survivre, que les samare sont tout à fait comestibles. Ainsi que le jus de chaussettes, mais ça c'est une autre histoire. 

C'est ainsi que se termine notre épisode de cueilleurs en cavale, restez brancher pour nos futures aventures gustatives dans la nature (ou bedon dans ma cour de banlieue).