"O taste and see that the LORD is good: blessed is the man that trusteth in him." Ps 34.8

Gomasio - assaisonnement aux graines de sésame

28 février 2017


Il y a déjà quelques années que j'ai mangé du gomasio pour la première fois lorsque j'ai été invité à dîner chez quelqu'un. Je repensais de temps en temps à essayer d'en faire, mais voilà enfin que je me lance. Le gomasio est tout simplement un assaisonnement, où oui il y a du sel, mais en quantité minime comparativement aux graine de sésame grillées qui donnent beaucoup de saveur. On peut l'utiliser un peu partout pour donner du goût. C'est également une très bonne alternative si on veut diminuer sa consommation de sel. C'est ridiculement simple à faire et savoureux !

L'été prochain je vais tenter d'en faire une version aux herbes. En attendant voici la recette de base du gomasio.

- 1/4 tasse de graines de sésames nature
- 1 cuillère à thé de sel de mer

Faire chauffer un poêlon à feux moyen et y faire griller gentiment les graines de sésames en mélangeant constamment de 3 à 5 minutes ou jusqu'à ce qu'elles aient bien doré. En grillant les graines exhalent une très bonne odeur. Attention, les graines se mettent à sauter lorsqu'on les grille.

Lorsque les graines ont refroidies, ajouter le sel. On peut manger tel quel ou émietté davantage à l'aide d'un robot ou d'un mortier. 

À déguster sur une salade, hummus, soupe etc.
 

Sagamité et amérindiens

20 février 2017

En histoire nous suivons toujours fidèlement Story of the World. Mais, histoire que fiston ne soit pas en reste avec le programme du Québec d'histoire, je lui ai acheté un cahier d'activité qu'ils font dans les écoles. C'est assez simple et il le fait tout seul. Je ne sais plus exactement quand, mais il m'a demandé ce qu'était la sagamité et moi de devoir faire une recherche sur Google pour le savoir. Il semble que mes cours d'histoire du Québec n'ont pas couvert ce sujet. Moi, de m'émerveiller devant le fait que ce soit un plat amérindien !! Vous savez, moi et la nourriture... De plus, c'est un de mes sujets d'intérêt en ce moment la cuisine amérindienne et de Nouvelle-France (t'sé quand j'ai 5 minutes par mois de libre à pouvoir consacrer à mes intérêts personnels). Je pourrai vous en reparler un jour...

Ce qui continua tout de même à fermenter (ça aussi un autre de mes grands intérêts) dans ma tête. Pour que finalement, le mois dernier je déclare que nous allions cuisiner de la sagamité, de la banik (enfin, moi) et que nous allions nous amuser à faire les amérindiens. Rien de compliquer, pas de buts précis, juste s'amuser et surtout : manger !

J'ai donc farfouillé (dans mes temps libres ...) pour trouver une recette. Pour finalement faire des adaptations de deux trois trucs, en essayant d'utiliser des légumes qui poussaient au Québec avant l'arrivée des européens. Malheureusement, je n'avais pas de viande de caribou ou d'ours sous la mains, alors je me suis contentée d'un morceau de bœuf. J'ai été étonnée que les enfants aiment vraiment cette recette puisqu'elle contient du navet qui n'est jamais un grand champion ici.



- Un gros steak ou petit morceau de rôti de bœuf coupé en lanières (désolée de ne pas être plus précise, j'ai oublié de noter le poids du morceau). On pourrait très bien en mettre plus.
- 1 oignon coupé en dés
- 2 cuillères à soupe de beurre
- 2 gousses d'ail
- 1/2 tasse de farine de maïs (style polenta)
- 1 petit navet coupé en dés
- 1/2 tasse de maïs en grains
- 1 litre d'eau
- Sel et poivre

Dans une casserole faire revenir les oignons dans le beurre fondu jusqu'à ce qu'ils soient bien cuits. Faire ensuite brunir la viande. Puis, ajouter tout le reste des ingrédients et laisser mijoter à feu très doux jusqu'à ce que la viande et le navet soient bien cuits et que le liquide soit de consistance crémeuse. Entre 30-45 minutes. 

Servir avec des morceaux de pain banik (j'ai suivis cette recette)


Pendant que je cuisinais, j'ai donné des bouts de carton et de laine aux enfants, pour qu'ils se construisent "un canot" et une "rame". Et bien évidemment, les maquillages de guerre ont aussi été au menu. 


Petite note historique sur la sagamité. Vous pouvez faire d'autres recherches plus approfondies, mais ce que je trouvais le plus intéressant de noter est que la sagamité est un plat qui était commun à toutes les tribus amérindiennes du Québec. Même s'il y avait des variantes dans l'utilisation des viandes, c'était principalement un plat mijoté à base de maïs. Donc, n'oubliez pas votre sagamité lors de votre prochaine sortie dans les bois !

Nous versus les chandelles trempées

13 février 2017
 

J'ai grandi avec le livre L'art de vivre au temps jadis dans la bibliothèque de mes parents. Ce livre me fascinait, une des choses que je voulais vraiment faire était des chandelles trempées. Et bien 2017... bien des années plus tard... j'ai pris les choses en mains et nous avons tenté l'expérience mes deux plus grands et moi. J'ai tenté le coup lorsque mes deux plus jeunes étaient couchés le soir, histoire de ne brûler personne et de ne pas faire de gros dégâts.


Pour faire des chandelles trempées, nous avons tout simplement besoin de

- Cire d'abeille ou de paraffine (j'ai acheté ma cire d'abeille ici)
- Mèches à chandelles, (les miennes viennent de chez Micheals, mais on en trouve en ligne ici)
- Une boîte en métal (une boîte de conserve c'est parfait)
- Une casserole pour le bain-marie


Disons que je ne me sens pas vraiment experte dans le domaine. Alors je vous partage surtout mon expérience pour vous donner le goût de tenter le coup. Ce n'est pas très difficile, mais je ne suis pas certaine que j'avais la meilleure technique. Alors, même si je vous donne les grandes lignes, je vous conseille d'aller lire ici ou même de regarder des vidéos sur Youtube si c'est davantage dans vos cordes.

1- Mettre la cire préalablement taillée en morceaux dans votre boîte en métal et la faire fondre au bain-marie. Attention, ça peut être long...

Oui, j'ai pris mes photos le lendemain, le soir bof...

2- Retirer la boîte de métal de la casserole et la déposer sur une surface recouverte de papier journal pour éviter d'avoir à nettoyer des gouttes de cire partout.

3- Tremper une mèche de la longueur désirée dans la cire et retirer rapidement. C'est la période où il faut être le plus patient. Parce qu'au début la cire est tellement chaude qu'il faut attendre que celle sur la mèche soit vraiment refroidie avant de retremper sinon ça fond tout de suite. Et après, quand la cire est un peu moins chaude, il faut se dépêcher à faire les couches pour qu'elle ne durcisse pas toute dans la boîte. 

4- Lorsque la chandelle est du diamètre voulu, après plusieurs trempages, la suspendre pour la laisser durcir. 

5- Couper le dessous de la chandelle pour qu'il doit droit.  À moins que vos chandeliers ne nécessitent pas un dessous droit.

Avec arrière plan de mon fameux dosseret, pas encore rénové...

Conclusion de l'expérience, il faut être patient et s'attendre à ce que ce soit long. Bon, je m'y prenais que deux chandelles à la fois. Peut-être si j'avais fait une couche de plusieurs chandelles à la suite une de l'autre, cela aurait été plus productif, je ne sais pas. Aussi, il faut vraiment beaucoup de cire dans la boîte de métal, le niveau descend vite et on peut se retrouver avec des chandelles de différentes longueurs facilement. 

La prochaine fois, je fais mes chandelles sans enfants, tranquillement en sachant que je vais mettre la soirée à ne faire qu'une dizaine de bougies. 

Un de mes rêves d'enfant à été réalisé. Je n'ai pas été déçue. Même si c'est plus long que je pensais, c'était vraiment génial de voir la chandelle se former et surtout de pouvoir utiliser une chandelle fabriquée à la main ensuite. 


Si vous voulez commencer plus simple, il y a mon amie Julie de Crapaud Chameau qui a un tutoriel pour des chandelles coulées dans des pots. 



Sur ce, je vous souhaite de passer une belle St-Valentin demain. Moi j'espère bien pouvoir allumer quelques unes de nos chandelles pour notre souper de St-Valentin en famille.

Feutrage de St-Valentin à l'emporte pièce

7 février 2017

Et bien, voici le mois des cœurs ! Au mois de décembre j'ai vue passer sur mon fil de nouvelles Instagram le feutrage à l'emporte pièce. J'ai vue bien des techniques de feutrage sur Internet, en ai testé quelques unes (voir les balles en feutres), mais à l'emporte pièce c'était la première fois que je voyais l'idée. J'ai trouvé le principe sensass, ai fait quelques recherches et voilà, nous avons expérimenté pour la St-Valentin des cœurs en feutres à l'emporte pièce. C'est super simples et prend peu de temps. Le plus "difficile" c'est de trouver de la laine mèche. Quand j'ai fait mes balles en feutres il y a 5 ans (vraiment, déjà tout ce temps), trouver de la laine mèche n'était pas choses aussi facile que maintenant. Aujourd'hui, il y en a un peu partout dans les magasins de bricolages, arts... J'ai acheté un paquet sur Amazon.ca, parce que je suis du genre à ne pas aimer sortir de chez moi pour magasiner...

Donc vous avez besoin de :

- Laine mèche (couleurs désirées)
- Emporte pièce (au choix)
- Un plaque de cuisson 
- Un broche à tricoter, ou autre objet pointu pour piquer
- Savon
- Eau chaude


1- Déposer l'emporte pièce sur la plaque de cuisson et le remplir le plus possible de laine mèche.


2- Ajouter un peu de savon sur le dessus de la laine. On peut prendre du savon à vaisselle, quelques gouttes. Pour ma part j'ai fait quelques jets de mon savon à main mousse sur le dessus. 

3- Verser de l'eau la plus chaude possible du robinet ou de l'eau qui commence à peine à bouillir sur la laine afin qu'elle soit bien immergée. J'ai utilisé la deuxième option en demandant aux enfants de reculer quand je versais. Presser l'emporte pièce pour que l'eau reste le plus possible dedans et que la laine ne s'échappe pas par le dessous.

4- Piquer un peu partout avec la broche à tricoter pour que le processus de feutrage se produise. Il faut faire ceci pendant environ 5 minutes. Tout dépend du rythme de la personne qui feutre. Après quelques minutes, lorsque la laine est toute bien pressée dans le fond on peu vérifier l'état du feutrage en retirant l'emporte pièce. Si ce n'est pas à votre goût il n'y a qu'à continuer. 


Quand l'eau est moins chaude on peut continuer avec les doigts. Cela va moins bien, mais c'est beaucoup plus intéressant et moins dangereux pour les enfants. 


5- On laisse nos petites feutres se dorer la couenne au soleil le temps que ça sèche. Ce n'était par contre pas une très bonne idée de les mettre sur ma serviette grise pâle. Ils ont laissé de belles traces colorées qui ne vont certainement pas partir au lavage...


6- Il ne reste qu'à utiliser à notre guise pour décorer ou s'amuser. On pourrait y ajouter des broderies et même faire des mélanges de couleurs lors du feutrages. Nous, nous en avons fait une guirlande avec une coeur représentant chaque membre de la famille. 



Bon mois des cœurs !