"O taste and see that the LORD is good: blessed is the man that trusteth in him." Ps 34.8

Pâques 2017 chez nous

21 avril 2017

La fin de semaine dernière a été bien occupée chez nous. Vendredi mon mari terminait de mettre les dernières touches pour que ma grande ait enfin sa nouvelle chambre au sous-sol et les trois jours qui ont suivis ont été consacrés, après deux ans d'attente, à poser la céramique sur le dosseret de notre cuisine. Malgré le fait que les rénovations battaient leur train, que ma cuisine était envahie, nous avons tout de même pris le temps de célébrer Pâques en famille. Comme le dimanche nous avions un dîner avec notre église, c'est samedi que nous avons pris le temps de nous rappeler l'importance de cette fête. 

C'est la troisième année que nous mangeons de l'agneau à Pâques. Bien que cela fasse des années que j'ai le goût de faire un repas Seder messianique, ce n'est que la semaine passée, à la dernière minute, que j'ai fait les recherches et ai acheté ce qu'il fallait pour que nous fassions notre version de ce repas.  

La recette que j'ai prise pour l'agneau, ici.

Nous avons en partie suivis les indications d'Ann Voskamps ici (désolée c'est en anglais). Comme monchéri fait sa maîtrise sur l'étude de l'Ancien Testament et qu'il s'intéresse beaucoup au lien entre l'Ancien et le Nouveau Testament, l'intérêt y était encore plus présent. Disons que c'était un peu chaotique. Comme c'était notre première fois, la signification des éléments nous était inconnue. Dans les années à venir nous allons peaufiner notre version messianique de ce repas pascal. Pourquoi célébrer ce repas juif lorsque nous sommes chrétiens ? Parce que le sacrifice de Christ à la croix prend encore plus de profondeur et de signification lorsqu'on regarde à la symbolique de chacun des ces éléments et qu'on se rappelle que c'est le dernier repas (oui, t'sé la dernière Cène) que Christ a pris avec ses disciples.

Dans un autre ordre d'idée, je n'avais pas une belle assiette du Seder comme celle-ci ou celle-là, mais je vais essayer d'en trouver une pour l'année prochaine. 

Aussi comme nous mangeons de l'agneau seulement à Pâques, je n'ai pas réussi à désosser mon agneau assez vite pour mettre l'os dans le plat. Je sais, c'est terrible !!


Pour la pain sans levain : Matzah j'ai plus ou moins pris cette recette, en substituant le blé pour l'épeautre.

Depuis quelques années, nous mangeons des œufs à la coque le dimanche matin de Pâques, chose inhabituelle chez nous. J'aime la symbolique du blanc qui représente la purification que Christ nous a  apporté par sa mort à la croix. Par contre, cela fait tout de même plus longtemps que je désire les colorer rouge. J'ai déjà essayé en ayant des œufs roses comme résultat. Je ne devais pas avoir fait une bonne recherche, parce que c'est finalement vraiment simple. C'est une tradition grecque les œufs rouges à Pâques, pour encore une fois signifier le sang de Christ qui a coulé pour nous rendre pur devant Dieu. Lorsqu'on brise l’œuf cela représente le corps de Christ brisé pour nous. C'est vraiment le genre de tradition significative que je veux pour ma famille. Voici donc notre première année avec, enfin, des œufs rouges pour le matin de Pâques et pour bien des années à venir. 

Comment faire ? J'ai pris mes indications ici, mais je vous traduit pour les francophiles.

Placer les œufs dans une casserole avec de l'eau comme pour les cuire normalement, puis ajouter les peaux  de 5 à 10 oignons jaunes et 2 cuillère à table de vinaigre. Cuire comme à l'habitude. S'ils ne ressortent pas assez rouge, laisser les œufs dans l'eau (lorsqu'elle a refroidit) plus longtemps. Les enduire d'un peu d'huile pour leur donner du lustré. 

Comme mes oignons sont en train d'avoir la lèpre en ce moment dans mon frigo, j'ai pris toutes les peaux qui se détachait ou l'était déjà, j'ai remplis mon chaudron le plus possible et ça a super bien fonctionné. Qui l'aurait cru !


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