"O taste and see that the LORD is good: blessed is the man that trusteth in him." Ps 34.8

Bûche de Noël "mousse" au chocolat

19 décembre 2017
 

Laissez-moi vous présenter mon nouveau meilleur ami du temps des fêtes : mon moule à bûche de Noël. Mais avant de passer à plus de présentation, petite mise en contexte. 

Chaque année lorsque je reçois la belle brochure de la boulangerie/pâtisserie du coin, je la feuillette en salivant et puis je regarde le prix des belles bûches mousse au chocolat et autres saveurs sublimes et je m'étouffe sur mon café (bon, t'sé je bois pas de café tout le temps, mais pour être plus théâtral ). Et là je me dis, que soit je suis trop grippe-sous, soit je vis sur une autre planète, soit j'ai vraiment rien pigé à la vie. Je ne sais pas, dites-moi, 50 $ pour une bûche de Noël..., d'accord les plus abordables peuvent être à 30-35 $... Même si elles ont l'air merveilleusement bonnes, même s'il y a toute une expertise de savoir-faire derrière ça.... Enfin, c'est clairement pas dans mon budget de grippe-sous. Alors, pourquoi ne pas me laisser tenter par les bûches gâteaux bon marché du commerce.... disons que monchéri et moi ne sommes pas assez amateurs pour en acheter. Et sans parler de la liste d'ingrédients qui me fait toujours faire une crise de cœur (lire les ingrédients c'est vraiment un truc à ne pas faire si on veut vivre longtemps). Pourquoi pas une maison ? Il y a de très bonnes bûches maisons. Je sais, j'en ai déjà savouré quelques unes de Crapaud Chameau . Mais, on dirait qu'il n'y a que la mousse au chocolat qui me donne le goût de faire une effort culinaire de plus en cette période bien achalandée des fêtes (parce que pour de la mousse au chocolat, il y a bien des efforts qu'on peut faire). Je sais, je suis un être très complexe.
Mais bon, si vous me suivez encore, après m'être étouffée sur mon café hypothétique, mon cerveau s'est mis à s'activer (t'sé le café ça aide). J'ai donc réalisé que dans le fond c'était assez simple comme genre de bûche, fallait juste avoir LE moule. Encore une fois Amazon a été très aidant. LE moule n'était pas tout à fait dans des prix de grippe-sous non plus. Mais, lorsque j'ai demandé son accord à monchéri (t'sé la grippe-sous en moi avait besoin d'approbation) il a été très vite d'accord que c'était un bon investissement à long terme. Ou bien, juste les mots mousse au chocolat lui ont fait oublier tout le reste du discours. 

Donc, revenons à mon fameux moule (pour vous en procurer un sur Amazon, voir ici ). Avec LE fameux moule, vous pouvez faire une bûche de paresseuse comme moi en environ 10-15 minutes. Peut-être pas digne de la pâtisserie, mais définitivement beaucoup plus satisfaisante que les bûches du commerce. Enfin, c'est de l'avis de monchéri et moi qui ne sommes peut-être que d'étranges créatures....

Alors voici ma technique de paresseuse.

2 ingrédients : 

- Pépites de chocolat mi-amer (ou autre chocolat au goût) environ 1 1/2 - 2 tasses
- Crème à fouetter 2 tasses

1- Tapisser le fond du moule avec un papier parchemin
                             


2- Faire fondre environ 1/2 à 3/4 de tasse de pépites de chocolat (tout est très approximatif, désolée). Étendre le chocolat fondu sur le papier parchemin (je m’étais fais de petits plis pour indiquer la bordure du moule). Remettre dans le moule et mettre au frigo ou au congélo pour que le chocolat durcisse.




3- Faire une " mousse" au chocolat. Là je vais offusquer les puristes, ma mousse n'est qu'en fait une crème fouettée au chocolat, extra-chocolat. Juste pas assez de chocolat pour que ce soit une truffe, mais juste assez pour que ça ressemble d'avantage à de la mousse au chocolat et non à de la crème fouettée. Alors, voici le truc. 
Fouetter 2 tasses de crème à fouetter jusqu'à la consistance normale de la crème fouettée. Pendant ce temps faites fondre environ 1 tasse de pépites de chocolat, plus ou moins selon les goûts. Lorsque le chocolat est fondu, ajouter le à la crème fouettée, mélanger bien et mettre dans le moule. Tada ! Il n'y a qu'à faire refroidir un peu et qu'à démouler le tout et décorer selon les goûts. Encore une fois, cette année je vais y aller dans la paresse avec seulement un petit coulis de chocolat blanc fondu à la Pollock sur le dessus. 



On pourrait ajouter un fond de croûte de biscuits Graham et faire un multitude d'autres saveurs... mais ce sera pour une autre année ! En attendant, hier j'ai acheté trois carton de crème qui étaient en rabais à l'épicerie, je suis prête pour affronter le temps des fêtes !

Joyeux Noël à vous tous qui continuez de lire mes aventures !

Les cadeaux faits par les enfants en processus

13 décembre 2017
 

Alors, cette année j'ai enfin réussi à motiver mes enfants de faire des cadeaux pour la famille autre que des dessins pour !

Pour mon garçon, monchéri a coupé quelques prismes rectangulaires (oui, j'ai pas oublié ma géométrie de deuxième année) dans nos vieilles retailles de bois. Fiston a donc peint des petits bonhommes de neige bien simples dessus. Ils leur manque encore une couche de vernis et le petit trou à la tête pour ajouter un fil afin de l'accrocher comme décoration. Disons que fiston n'est pas le garçon le plus détaillé de la planète, alors le concept pourrait être poussé un peu plus loin... Je suis tout de même contente du résultat !

Embarquer ma grande n'a pas été très difficile. Ma grand bricoleuse a toute de suite embarqué dans l'idée de faire des baumes pour les lèvres maison. J'ai acheté les contenants sur Amazon, si vous avez déjà les ingrédients à la maison et un microonde, la préparation prend un gros 10 minutes ! Il y a tellement de variantes de recettes pour le baume pour les lèvres, disons que j'y ai été au plus simple et ça fait vraiment très bien le travail. On ne sait pas du tout que c'est fait maison. 

C'est simplement moitié cire d'abeille, moitié huile de noix de coco qu'on fait fondre. Lorsque tout est liquide on ajoute environ 10 gouttes d'huile essentielle comestible au choix pour environ 3 cuillères à soupe de liquide. Par contre, je trouve que l'odeur ne reste pas beaucoup... Même si j'en ai mis plus que ça.... On verse dans nos contenants et on attend que ça refroidisse, tada !

Les contenants de ma grande venaient avec des autocollants fleuris pour mettre sur le dessus... elle était enchantée ! Moi, je préfère le mien sans ! On va certainement essayer d'autres variantes colorés la prochaine fois, mais je crois qu'on a refait notre stock pour quelques mois.

Trève de plaisanteries, mes cartes de Noël m'attendent !

Maison en pain d'épices au pastel sec

20 novembre 2017
 
Réalisation de ma grande de 7 ans.

Notre sapin de Noël n'est pas fait, mais les bricolages, créations et l'écoute de la musique de Noël battent leur plein ici. Comme j'ai toujours au moins deux filles toujours prêtes à se salir les mains avec moi, on a bien du plaisir. 

Nous avons ainsi réalisé des maisons et bonhomme en pain d'épices il n'y a pas longtemps. 

Pour débuter nous avons regardé des images pour relever les caractéristiques visuelles des maisons en pain d'épices : bonbons rouges et blanc, neige sur le toit etc... Ensuite, il n'y avait plus qu'à les créer avec des pastels secs sur un carton brun. 

On pourrait certes, faire la même choses avec des pastels gras, mais j'ai bien aimé le pastel sec qui rappelle l'aspect "poudreux" de la neige. 

J'ai demandé à mes deux grands (fiston premier du nom, a finalement succombé à mes demandes de nous joindre)

Pour ma puce de 4 ans je lui tracé le contour du bonhomme en pain d'épices, puis elle a dessiné le reste en regardant une image sur Google. Elle n'est pas encore très aventurière en matière de dessins, alors ça lui a donné des repères de regarder un vrai bonhomme en pain d'épices. 



J'ai demandé à mes deux grands de dessiner premièrement en blanc. Pour la simple raison que les couleurs pâles, comme le blanc, ressortent davantage sur un carton foncé et aussi parce que ça rappelle beaucoup plus le glaçage royale blanc traditionnel. 


Réalisation de ma grande de 4 ans, "inspirée" du Cri de Munch

Réalisation de mon grand de 9 ans

Réalisation de fiston de 23 mois

Sur une autre note, comme il faut bien que chacun de mes enfants fassent au moins un bricolage en bouboules de papiers de soies, fiston deuxième du nom s'y est mis aujourd'hui avec grand enthousiasme je dois dire !

Je vais certainement revenir avec d'autres activités créatives de Noël dans les prochaines semaines !

Dumplings aux pois chiches dans une sauce au cari

9 novembre 2017



Si vous me suivez sur Instagram, vous avez peut-être vue que j'ai moins le temps de cuisiner. Bon, en en fait, je fais l'essentiel, les choses plus complexes et essayer de nouvelles recettes sont devenu squasiment impossible (prendre une belle photo aussi). Je ne sais pas ce qui se passe dans ma vie depuis le début septembre, il me semble que je n'ai plus le temps de faire grands choses.... Mystère... Enfin, j'ai tout de même réussi à tester une nouvelle recette concluante dans ces derniers mois. 

C'est la première fois que j'utilisais vraiment de la farine de pois chiche (qu'on retrouve dans la section internationale/indienne et/ou sans gluten). Si ce n'est que pour cette recette, je vais en tenir en stock dans mon garde-manger (qui soit dit en passant, n'est tellement pas digne d'un classement impeccable Pinterest... ).

Cette recette à conquise toute la famille et elle entre encore une fois dans ma catégories préférée : pas chère, végé, pas trop de vaisselles (surtout le pas trop de vaisselles. Même si j'ai mis fiston premier du nom sur le séchage de la vaisselle, c'est encore et toujours ma bête noire) !

Voici ma version et traduction de cette recette :

Sauce
- 2 cuillères à table d'huile 
- 2 cuillères à thé de coriandre en poudre
- 1 cuillère à thé de cumin
- 1 morceaux de piment jalapenos
- 1 1/2 cuillère à table de poudre de cari
- 1 boîte de tomates en dés 775 ml..
- 1 tasse d'eau
- 1/2 cuillère à thé de curcuma
- 1 cuillère à thé de gingembre en poudre
- 1 cuillère à thé de beurre d'arachide (facultatif)

Dumplings
- 1 tasse de farine de pois chiches
- 1/2 oignon émincé
- 1/4 tasse d'huile
- 1/3 de tasse de yogourt nature
- 1 cuillère à thé de sel
- 1 cuillère à thé de beurre d'arachide (facultatif)
- 1 pincée de poudre à pâte

Faire revenir les oignons dans l'huile jusqu'à ce qu'ils soient translucides, puis ajouter les épices. Mélanger et ajouter les tomates et cuire jusqu'à épaississement environ 10 minutes. 

Pendant ce temps mélanger les ingrédients des dumplings, puis former de petite boules d'environ 1 1/2 cm à 2 cm de diamètre (elles vont gonfler légèrement). 

Ajouter les dumplings à la sauce, couvrir et cuire environ 10 minutes ou jusqu'à ce que les dumplings soient bien cuits. Si vous voyez que la cuisson semble inégales, vous pouvez retourner les dumplings à mi-cuisson. 

Yogourt maison sans réchauffer le lait (Viili)

31 octobre 2017



J'oublie exactement quand le changement s'est produit, mais je crois que c'est il y a environ 3 ans. Il y a donc environ 3 ans j'ai fait le saut de ne plus acheter de yogourt commercial et de le faire maison. Je veux premièrement répondre au pourquoi ?

Je n'arrive pas tout à fait à trouver une raison unique. Premièrement, même s'il y a quelques bonnes compagnies qui font un yogourt sans ajout de gélatine (qui n'est soit dit en passant pas mauvais pour la santé, mais que je trouve inutile) et autres produits que je ne veux pas manger, la majorité  des yogourt commerciaux n'entrent pas dans cette catégorie. Point de vue économique, ces mêmes compagnies sans ajouts qui font un yogourt standard (pas les trucs grecs, en tube, crémeux etc..) offre souvent un bon prix, mais disons que c'est encore un peu moins cher de la faire maison. Je trouve cela tout à fait acceptable d'acheter ce genre de yogourt. Peut-être qu'un jour j'y retournerai. Donc, en gros, le côté plus ou moins économique me plaît bien, mais c'est surtout le goût m'attire. Je n'aime que quelques sortes de yogourt avec saveur. C'est très personnel comme goût, mais le yogourt sucré ce n'est pas mon truc... c'est celui du reste de ma famille par contre. 

Alors, il y a 3 ans je me suis dénichée une yaourtière dans ce style d'occasion pour vraiment presque rien. J'ai utilisé la culture standard qu'on retrouve un peu partout et qui diminue en efficacité avec le temps. Ce qui me frustrait un peu.

Je me suis donc penchée sur la question de la source première des yogourts. Je ne poulais pas croire qu'il y a 100 ans les mamans (pas au Québec, bien sûr, mais ailleurs où le yogourt fait partie de la tradition) achetaient de la culture à tout bout de champs... Et bien, en lisant un de mes livres préférés :  The Art of fermentation, j'ai appris que mon instinct était bon. Les cultures de yogourts ancestrales étaient passées de génération en génération. Il existe plusieurs sortes de culture, par contre sur le marché on n'en connait quasiment qu'une ou deux. Ces cultures commerciales ont été modifiées pour ne pouvoir incuber à l'infini le lait, contrairement à leurs prédécesseurs. Les cultures de yogurts ancestrales sont des petits "animaux de compagnie" comme les maman kombucha, le levain et le kéfir qu'il faut nourrir à intervalle régulier, mais qu'on peut conserver toute une vie. Je me suis donc lancée dans la recherche de ce genre de culture. Au début, je n'en ai trouvé qu'aux États-Unis, ma belle-mère m'en a acheté, mais avec le transport je crois qu'elle a eu trop chaud et les résultats n'ont vraiment pas été concluants. J'étais prête à retenter le coup après avoir trouvé un magasin ici au Québec qui vend ces cultures ancestrales. 

Mais, il faut être honnête, avec la dernière grossesse et le bébé, la culture de yogourt a été un peu moins prolifique. J'aime le résultat du yogourt maison, mais pas tellement le processus. C'est simple, mais pour pouvoir garder une culture en forme, il faut user de précision dans tout le processus de réchauffement du lait, puis de refroidissement... Disons qu'avec 4 enfants, me semble que j'ai pas trop le temps pour ça. Bon j'aurais pu en acheter, mais...

Je me suis donc replongée dans le livre The Art of fermentation, ai fait des recherches et ai réussi à trouver une culture de yogourt "tablette". Ce que je veux dire par là, c'est que contrairement aux cultures de yogourts populaires, celle-ci est mesophilique. Donc qui s'incube à température pièce, sans instrument particulier, ni réchauffement de lait. 

Pour incuber le yogourt Viili (qu'on peut se procurer au Canada ici), il n'y a qu'à mettre environ 1/4 d'un pot de culture Viili et puis remplir le reste de lait. Laisser reposer une nuit (l'été c'est 10-12 heures en ce moment 12-14 heures pour 1 litre) et le yogourt est prêt. On réfrigère ensuite. Le meilleur dans tout ça c'est que la culture est bonne à l'infini, à condition bien sûr de refaire un yogourt au moins aux 7 jours. Pour ce qui est de la texture, on dit partout que c'est gluant, mais mon expérience c'est que ça ressemble assez à un yogourt traditionnel. Il est un peu plus grumeleux si on ne le brasse pas, et si on le mélange il est un peu plus liquide qu'un yogourt standard. Par contre, si on le veut vraiment crémeux il y a toujours moyen de le faire égoutter comme pour les yogourts grecs maison. Enfin, je n'ai pas tenté le coup, mais je suis certaine que ça fonctionne. J'ai fait tester le goût à ma mère qui a fait du yogourt maison pendant des années et elle a trouvé le résultat très semblable. Pour moi, ce yogourt est tellement merveilleux. Presque aucun effort et j'ai la quantité de yogourt que je veux !

Il n'y a ensuite qu'à ajouter la saveur voulue et voilà !

Si vous passez par chez moi, cela me fera plaisir de vous en donner une petite quantité en adoption pour débuter votre culture. 

Idées pour recevoir simplement

30 septembre 2017

L'hospitalité pour monchéri et moi, ça a toujours été important. Même dès le début de notre mariage, où notre budget était très restreint et ma cuisine encore plus. Vraiment cuisiner sur le dessus de sa laveuse, on ne peut pas trop faire pire. Au début, je m'inquiétais davantage et j'en ai souvent fait un peu trop. Après avoir lu le livre Open heart open home, j'ai réalisé que le plus important c'est l'accueil et non pas la qualité gastronomique de mon repas. Bien évidemment, à travers mon expérience j'ai tout de même acquis quelques autres concepts de base pour m'aider. Comme le fait que, bien que nous soyons semis-végétariens et pas mal granos, 98 % de mes invités ne mangent pas comme nous. J'ai donc appris à cuisiner des plats plus traditionnels et contenant de la viande, pour plaire à tous. Car même si je ne veux pas épater, je veux que les gens se sentent à l'aise chez nous. 

J'aime les tables bien décorées, les anniversaires thématiques. Par contre, 98% du temps, quand il y a des gens à la maison ma table n'est pas digne d'Instagram et je n'ai aucun problème avec ça. Pour que mes invités se sentent à l'aise si j'ai cuisiné quelques chose qui n'est pas assez "normal" pour eux, les plats sont tous sur la table et on se sert soi-même. Donc, libre à tous de laisser passer un plat. J'aime les serviettes en tissus, mais avec les grands nombres, les serviettes en papiers bon marché se retrouvent très souvent sur ma table. 

Malgré mes années "d'expériences" à recevoir différents nombres de personnes à ma table, l'année dernière j'ai dû relever un nouveau défi : recevoir le même groupe d'entre 8-12 personnes chaque deux semaines à la maison. Même si je ne fais que le plat principal (les autres apportent le reste) je devais trouver un certain nombre d'idées de repas qui entrent dans mes critères. Je voulais que ce soit premièrement un plat qui plaisent à 98 % des gens (donc qui contient de la viande), qui soient simple à préparer (avec 4 enfants dans les pattes, on fait ça simple), idéalement qui se préparent et cuit à l'avance (4 enfants dans les pattes) et qui ne me ruinent pas.




Je vous partage ma liste si jamais vous devez relever défi semblable et manquez d'idées. Il y a bien évidemment les classiques (numéro 1 et 2) que vous avez déjà sans doute sur votre liste.

1- Pâté chinois (le hachis parmentier québécois)
2- Lasagne ou spaghetti sauce bolognaise
4- Pain de viande (un jour je vais publier ma recette...)
5- Quiche sans croûte (autre recette à publier un jour...)
6- Tacos
7- Pâte sauce bechamel au poulet (un peu plus complexe à faire avec 4 enfants dans les pattes)
9- Pizza (si vous avez un four a convection pour en faire deux grosses plaques d'un coup)
10- Chili con carne (mais là, j'avoue j'ai fait végé)
13- Riz au poulet et légumes (avec assaisonnement au goût)
14 -Dinde rôtie (pour Noël)

Pendant la saison chaude j'ai relayé le repas à monchéri sur le bbq

1- Hamburger
2- Hot-dog saucisses italiennes sur pain baguette
etc...

C'est ainsi que j'ai réussi à m'en sortir pour une année (septembre à fin mai) de repas au deux semaines sans répéter une seule fois. Cette année on recommence, mais la liste devrait rester la même.

Ce n'était pas très gastronomique, mais mes invités ont eu l'air d'apprécier et nous avons surtout eu un bon temps ensemble autour de la table. 

Si vous avez d'autres idées à partager dans la même veine je serais heureuse de les entendre. 

Bricolage/arts pommes symétriques

14 septembre 2017



L'automne ça me donne le goût de bricoler. Même si j'ai déjà plein de bricolages d'automne en banque après toute ces années, je n'ai pas vraiment le goût de refaire les mêmes choses. Ça doit être un syndrome quelconque dont j'ignore le nom (j'ai étudié en arts, pas en psycho, t'sé). 

Donc, voici encore un brico/projet d'arts (ça dépend si vous laissez votre enfant libre ou non de découper les motifs qu'il veut) d'automne sur le thème des pommes. Moi et ma grande de 7 ans on s'est bien amusée. Comme je l'ai déjà dit, moi avec des ciseaux, de la colle et du papier... je peux facilement me perdre pendant des heures. Mais comme j'ai un fiston aventurier de 20 mois, l'envolée a été de courte durée. 

Ce projet pourrait avoir plusieurs variantes et aussi être utilisé avec tous les âges du primaire et même de secondaire. Je vous en parlerai plus bas...

Matériel 

- Papier de couleurs, ou de texture diverses.
- Ciseaux
- Colle en bâton
- Crayon à mine














1-
Découper une pomme modèle. Il est important pour la symétrie d'avoir un modèle qui sera reproduit plusieurs fois. Pour les petits, un adulte peut s'assurer d'avoir un modèle symétrique. Pour les plus grands, ils peuvent dessiner leur modèle facilement eux-même en pliant un carton en deux. Nous avons choisi de faire plusieurs petites pommes, mais ce pourrait n'être qu'une seule grande.


2-
Retracer la pommes plusieurs fois dans différents cartons de couleur.


3-
C'est maintenant que le plaisir commence. Découper différents motifs à l'intérieur de la pomme sans toucher le contour. C'est un peu comme découper des flocons de neige, si on touche au contour on risque de se retrouver avec seulement un petit bout. Aussi, j'ai réalisé ensuite que je n'avais coupé que dans l'intérieur de la pomme et jamais vers l'extérieur. Pour les plus petits, c'est sans doute mieux seulement à l'intérieur car le ou les morceaux ont la ligne du plie pour aider à former les motifs symétriques. 


On pourrait utiliser les pommes simplement comme ceci pour décorer une fenêtre...


4- 
Avec les différents morceaux de pommes découpés de toutes les couleurs on s'amuse ensuite à les superposer de manière symétrique pour créer toutes sortes de motifs. 

Bien sûr avec des enfants plus vieux, comme au secondaire, je n'aurais fait qu'une seule grosse pommes qui aurait pu contenir beaucoup plus de motifs détaillées et de couleur différentes. J'aurais aussi certainement travaillé l'asymétrie avec des plus vieux, soit de couleur soit de motifs. Aussi on pourrait ajouter des motifs dessinés ou peints par la suite, en plus d'utiliser des tissus au lieu du papier.  À vous de vous amuser !


Résultat du travail de ma grande de 7 ans et moi.

Faites moi signe si vous tentez le coup !

Déshydratation avec un four à convection et "superaliments verts en poudre"

12 septembre 2017
 

En janvier dernier je voulais m'acheter un déshydrateur de basse qualité pour tester si j'en ai vraiment besoin avant de me lancer dans le bidule ultra gros et qui coûte vraiment cher. Ceux qui déshydratent savent de quoi je parle. Malheureusement, aucunes n'avaient de bonnes critiques et c'est à ce moment que monchéri m'a mentionné que nous avions une fonction déshydratation sur notre nouveau four à convection de l'été précédent. Me semble que j'aurais dû le savoir, mais il semble que ce détail m'a échappé. 

Certes, pour les grands amateurs de déshydratation et de manger cru, cette fonction ne déshydrate pas à une assez basse température, pas moins de 100 degrés Fahrenheit. Par contre, pour moi qui n'ai pas encore de convictions très profondes sur le sujet, déshydrater avec mon four c'était une bonne façon de savoir si j'avais réellement besoin de m'acheter la Berta de la déshydratation. Pour le moment, je n'en suis pas vraiment encore convaincue, et de toute façon j'en aurai pour quelques années d'économie avant de pouvoir m'en payer une, alors j'ai le temps de méditer sur le sujet plus en profondeur. 

J'aime vraiment déshydrater avec mon four, car cela ne prend pas plus de place et ne me coûte pas plus cher. De plus, je ne déshydrate pas encore assez pour ce besoin. 


Qu'est-ce que j'ai déshydraté cet été ? Premièrement, des fraises qui coupées en fines tranches ne prenaient pas plus qu'une nuit de déshydratation. Pour moi c'est une manière tellement simple de conserver ce fruit et à moindre espace. 

Je déshydratais de nuit pour ne pas produire plus de chaleur (même si c'est minime) dans les chaudes journées d'été et aussi pour pouvoir utiliser mon four au besoin. 

Ensuite, j'ai fais ma propre "green powder"/superaliments verts en poudre. Bon, ma poudre n'est pas aussi diversifiée que celle en magasin, mais encore une fois je trouve que c'est une bonne façon de conserver le trop pleins de "verts" de notre jardin. J'ai surtout déshydraté du kale et de la bette à carde, avec un peu de queues de radis, de plantain et de pourpier, il me reste encore de la chicorée que j'ajouterai sous peu. Après la déshydratation je passe le tout au robot pour faire une "poudre". En fait ça ressemble davantage à des épices séchés, mais la texture ne me dérange pas vraiment. Comme je ne compte pas ajouter cela à des smoothies, mais plutôt à des soupes ou des plats mijotés, je n'ai aucune problème avec cette texture et à ce que le mélange ne soit pas légèrement sucré avec du stevia et de la pomme comme je peux constater par la liste d'ingrédients des marques populaires. 



Finalement, je me suis fait quelques tomates séchées, qui malheureusement devront quand même être conservées au congélo, mais en prenant moins de place. Je m'en servirai dans mes pizzas cet hiver. Je sais, il y a des tomates, même provenant du Québec au supermarché en hiver, mais j'ai perdu l'habitude d'en acheter et comme cela j'en aurai toujours sous la main si l'envie de manger de la pizza me prend. Parce que de la pizza sans tomates (pas la sauce), c'est triste !


Je ne suis pas une experte de déshydratation, mais je commence à y prendre goût ! Aventure à suivre dans les prochaines années !

Anniversaire du Seigneur des Anneaux

1 septembre 2017

Chez nous cela fait une semaine que nous sommes de retour dans la routine d'école, mais sans école. Notre "rentrée" sera mardi. J'ai l'impression d'avoir passée mon mois d'août à planifier cette non-rentrée (je n'ai pas fait tant que ça, mais..). Bref, j'espère que le mois de septembre et les températures fraîches vont m'apporter un peu de temps pour souffler et écrire ici...

Pour le moment, c'était l'anniversaire de 9 ans de fiston premier du nom le mois dernier. Depuis 1 an le Seigneur des anneaux était le thème choisi. Il a même lu le Hobbit et 75 % du premier livre cet hiver et printemps. Mais ce n'est qu'à son anniversaire qu'il a eu droit d'écouter le premier film. Oui, nous sommes des parents cruels qui attendons longtemps avant de faire visionner des films violents à nos enfants, même le Seigneur des Anneaux. Mais je prédis que fiston deuxième du nom réussira à l'écouter avant 9 ans.... Bref, j'ai mijoté quelques costumes, et acheté quelques accessoires clés bon marché sur Amazon. Comment ai-je pu vivre aussi longtemps sans oreilles d'elfs, je les aime trop ! Je n'ai pas de photos ici, mais j'ai bel et bien été Legolas pour un après-midi. 
 

Les deux plus grands avait choisi leur personnage, ma fille juste parce que c'est une princesse. J'espère que vous avez reconnu Gandalf le Gris et Galadriel.


Les deux plus petits se sont vu imposer le rôle de Frodo et Sam. Rôles qui leur allaient à merveille, parce qu'ils ont mangé pas mal tout le temps des photos. 



Bien sûr il y a eu un petit festin de pain/pizza et pain/scones elfique où Gandalf avait rasé sa barbe histoire de ne pas manger de barba-papa en même temps.




Je sais que j'aime bien sortir des clichés, mais il y a des clichés qui sont tout de même merveilleux et pourquoi s'en passer ?

Sur ce, je vais aller manger mon deuxième souper !!

Bonne fin de semaine !

Anniversaire de "Fraisinette"

15 août 2017

Me voilà de retour après presque 2 mois de silence ! La semaine dernière j'étais encore en état de choc que l'école allait recommencer bientôt. Cette semaine je me sens plus d'attaque, d'attaque également pour réécrire ici. Cet été il n'y a rien eu de spécial outre le jardinage et des cours de tennis pour mes trois grands deux fois par semaine ce qui a bien structuré nos vies. J'ai bel et bien fait descendre ma pile de livres à lire avec au moins un roman de lu par semaine jusqu'ici. Ça a fait un grand bien à cette maman.  

Il y a deux semaines j'étais prête à arrêter mon blogue... maintenant je n'en suis plus si certaine. J'ai encore tellement d'articles que je veux écrire. Enfin, je pense que le contenu sera soit très peu fréquent ou différent... à voir. En 7 ans j'ai toujours ces questionnements existentiels, mais ils sont de plus en plus fréquents.... Voici par contre quelque chose que vous connaissez bien, l'anniversaire d'un de mes enfants. 


Ma deuxième fille a eu 4 ans en juin, pendant nos vacances. Elle a célébré la journée même en mangeant un beigne remplie de confettis de couleur sur le bord de la plage et elle ne s'en ai vraiment pas plainte.

Tout de même, au retour de vacances elle a eu droit à vrai gâteau de fête sous le thème "Fraisinette". Comme vous savez probablement déjà, en général j'aime bien m'éloigner du cliché populaire des thématiques, alors c'était une adaptation très libre de Fraisinette. Je lui ai cousu très rapido sans patron une robe de "Fraisinette" en m'inspirant de celle-ci avec un foulard tube avec la même technique que mon tutoriel. 


Depuis que je sais que les stolons de fraises se mangent, je savais que je voulais décorer son gâteau avec. Disons que c'est mon esthétique sauvage romantique qui ressort !


À bientôt, j'espère !

Vacances et etc..

5 juillet 2017

Wow plus d'une mois de vacances du blogue, bien qu'en vérité il n'y a eu que deux vraies semaines de vacances pour moi dans cette période. Tellement de choses à faire : terrassement intensif de notre cour, le jardin que pour le troisième année j'ai enfin le temps de m'occuper comme il se doit, tellement de choses à apprendre sur mon jardin, des cueillettes de plantes médicinales, des lectures sur ce sujet, l'objectif de faire diminuer ma pile de livres à lire qui s'est dangereusement accumulée dans les dernières années... Beaucoup de chose à faire, pas beaucoup à raconter en ce moment. J'ai tellement de projets dans ma tête que je voudrais faire et qui serait intéressant de partager ici... mais je suis tellement dans une rythme différent depuis quelques semaines et ça fait du bien....

Je vais faire un aveux ici : je n'aime pas vraiment les photos de vacances enfin, les miennes oui, celles des autres... quelques unes définitivement oui, pas plus. Je vous laisse donc avec seulement une photo de nos vacances dans la Bas du fleuve (oui le St-Laurent, pour les amis d'outre-mer).  Est-ce que je me suis reposée... non ? Comme je dis souvent avec des enfants les vacances ça ne repose pas, mais ça change le mal de place. Autre réflexion que je me suis faite pendant les vacances :

Une mère ça passe deux jours à faire les bagages pour partir en vacances, tout le temps de celles-ci à gérer et organiser tous les effets afin de ne rien perdre et de rester un peu organiser. Puis passe 2 semaines en revenant à tout ranger (voir ramasser du sable partout, laver deux fois plus de vêtements qu'emportés, enfin il semble et procrastiner à ranger la valise qui doit se ranger dans le petit coin difficile d'accès). 


Il y a des gens qui rapportent des bijoux, des bibelots etc. acheté dans des magasins de souvenirs de vacances... moi je rapporte des plantes médicinales et/ou comestibles qui ne sont pas assez abondantes dans ma petite banlieue. 

Trèfle rose, bourgeons de marguerites, marguerites, feuilles de molène et cœur de quenouille, il manque sur la photo de l'usnée barbue.

Et ça vous étonnera sûrement lorsque je vous dirais que j'ai fait fermenter les bourgeons de marguerites et les cœurs de quenouilles. Il y a des choses qui ne changent pas.... Sur ce, j'ai un jardin à arroser et une pile de livres à faire diminuer. Sur laquelle peut-être je vous reparlerais... à voir !

Bon été tout le monde !

Pain aux pétales de pissenlits

30 mai 2017

Nous y sommes, les semis sont plantés, les graines sont semés, il ne reste plus qu'à arroser et attendre que ça pousse (et aussi désherber ou avoir l'air de, de temps en temps). En attendant, qu'il y ait vraiment quelque chose à manger dans le potager, pourquoi ne pas manger ce qui pousse déjà sans aucun effort : des pissenlits. Je sais, vous avez déjà goûté le pissenlits et vous trouver cela amer. Oui, c'est vrai que les feuilles le sont, mais dans le cas des pétales dans ce pain, on n'y voit aucune trace. Ou bien, vous vous demandez pourquoi manger de la mauvaise herbe, vraiment ? En fait, qu'est-ce qui est de la mauvaise herbe ? Il n'y a pas si longtemps on croyait que les tomates étaient toxiques alors... Oui, j'avoue dans mon potager les pissenlits sont envahissants et je les enlève pour le bien de mes tomates non-toxiques. Par contre, dans ma pelouse (arrière loin de la route pour ne pas manger de la poussière et autre résidus...) je n'ai aucun problème avec. Les pissenlits sont en fait probablement meilleur pour notre santé que certains des légumes du potager, alors oui je ne vais pas m'en priver. Voir ici pour plus de détails à ce sujet.  

Donc, la prochaine fois qu'un de vos enfants vous offre un bouquet de pissenlits, vous pourriez lui demander de vous en cueillir environ 4 tasses et de vous aider ensuite à faire cette recette (et vous n'êtes pas obligé de partager après...)


- 1 tasse de pétales de pissenlits (équivaut à environ 4 tasses de fleurs)
- 2 tasses de farine (moi j'ai pris épeautre complète, mais blé aussi c'est parfait)
- 2 cuillères à thé de poudre à pâte
- 1/2 tasse de miel
- 1/2 cuillère à thé de sel
- 1/4 tasse d'huile
- 1 oeuf
- 1- 1/2 tasse de lait

Bien laver et essuyer les pétales de pissenlits. Mélanger les ingrédients secs et les pétales, puis ajouter le reste de ingrédients et mélanger jusqu'à homogénéité. 

Mettre dans un moule à pain et cuire au four à 400 F. ou jusqu'à ce qu'un cure-dent ressorte sec.


J'ai cette recette sur un papier depuis au moins un an, et je ne sais plus où je l'ai prise. Elle était en anglais et en voici ma version. Désolée de ne pouvoir donner la source...

Des tomates, des fleurs et du béton

19 mai 2017
 

Présentement je vous écris avec les ongles garnis de terre, après avoir passé 2 heures à travailler dans ma rocailles et une de mes nouvelles plate-bandes. Il reste encore tant de rénovation à l'intérieur de la maison, mais pour l'été nous prenons une pause (à moins qu'il ne pleuve) et translatons nos efforts à l'extérieur. Tout le reste de l'été vous nous trouverez en train de réaménager notre patio, construire un muret en pierre, agrandir le jardin, la rocaille, les plate-bandes, planter un arbre, essayer de se décider si nous construisons ou non un balançoire pour les enfants, en plus d'essayer d'aller enfin porter à l'écocentre les 2 dizaines de pneus laissées par les anciens propriétaires.... Bien des aventures nous attendent. La première d'entre elle a été de trouver toute une belle structure de béton de 20 cm d'épaisseur sous notre patio... Disons que la vue (image ci-haut) de ma cours arrière me déprime et va certainement me déprimer pour un certain temps... Mais ça nous fera encore une bonne histoire de rénovation  à raconter qui s'ajoute à notre liste.

Dans tout ça, je passe tout mon temps libre à bêcher, tailler des arbres, arbustes, enlever l'herbe pour agrandir mon jardin, prendre soins de mes semis et aménager tout ça dans ma tête et sur papier. 

Lorsque nous sommes arrivés dans notre maison, il n'y avait aucun aménagement devant la maison. Seule une vigne y était planté. Comme mes deux derniers été ont été un peu difficile côté jardinage (grossesse et bébé qui ne me laisse pas jardiner), je déprime depuis deux ans en regardant par ma fenêtre avant. J'ai bien tenté de planter quelques vivaces l'été dernier, mais c'était une petite tentative timide. Certes, cela porte ses fruits maintenant, je suis vraiment heureuse de voir que toutes les vivaces ont survécu et poussent d'elles-même (ah, ces merveilleuses vivaces). Il y a toute une joie à voir cette verdures qu'on a planté l'année d'avant poindre le bout du nez au printemps. Par contre, comme mes vivaces sont encore au stade de bébé, il y a beaucoup de travail pour garnir ma rocaille et surtout l'agrandir pour qu'elle ait contenance (et aussi avouons-le, avoir moins de pelouse à tondre).

Ce printemps, je double le nombre de vivaces et d'annuelles qui se ressèment que j'ajoute à mes rocailles, plate-bandes et jardin. Si on omet les iris que ma voisine m'a donnée (t'sé on dit jamais non à des fleurs données) j'ajoute, des mauves, des œillets comestibles, du livèche (t'sé un céleri vivace wow !), de la bourrache, des cerise de terre, de la mélisse, du stévia, du millepertuis et du pavot. Toutes ces plantes, hormis les iris, sont comestibles et/ou ont des propriétés médicinales. Parce que tant qu'à faire, on va rendre le beau à l'utile (je sais je retourne la maxime à l'envers...). 

En parlant d'utile, j'ai aussi planté des arbustes... Depuis deux ans je me renseigne, me creuse la tête à savoir quoi planter sous mon monstre d'épinette devant la maison. Parce qu'un pied d'arbre vide, je trouve cela un peu triste... Finalement, découverte de l'année : le thé des bois, qui aime à la folie la terre acide aux pieds des conifères et en plus l'ombre ! Vraiment, je ne sais pas pourquoi la nouvelle ne se repend pas plus vite. 

Allez, plantez du thé des bois sous vos conifères ! Le thé des bois est à l'origine du goût de gomme à mâcher "wintergreen". À partir d'octobre ils portent des fruits qui goûtent carrément la gomme à mâcher. En plus d'avoir pleins d'autres belles propriétés.

Un de mes bébés thés des boisé qui devrait grandir beaucoup plus que ça.

J'ai aussi planté un arbuste de thé du labrador, parce que tant qu'à faire, pourquoi ne pas cultiver son propre thé. D'accord, j'avoue qu'avec un tout petit arbuste je n'aurais pas du thé pour une année, mais c'est un début.
Mon thé des bois.

Comme je suis encore une jardineuse très débutante, il y a de la peur, de l'insécurité, tellement de choses à apprendre. Je suis tellement bénie d'avoir une maman qui jardine depuis toujours et une sœur nouvellement horticultrice. J'appelle trop souvent ma mère pour des questions de jardinage, et écrit plusieurs courriels à ma sœur. Il y a tant de choses à apprendre ! Il y aussi tout le stress d'arriver à garder en vie mes semis jusqu'à tant que je puisse les planter dehors, mes pauvres tomates....

Par contre, en plus de la joie de voir les vivaces poindre le bout du nez, il y a la joie de la première fois. J'ai eu un jardin en pots pendant plus d'une décennie, donc je connais très bien certaines plantes potagères, par contre l'ail... pour moi ça relève encore du mystère. J'étais, et je suis encore toute énervée de voir les gousses que j'ai semées à l'automne pousser. Ça relève encore du mystère que des têtes d'ail vont sortir de là...

Mes plants d'ail.

Oui, avoir un jardin c'est beaucoup de travail, surtout en ce moment où j'ai beaucoup à construire, et où il faut bêcher et semer. Par contre, je sais la joie que ça procure et aussi l'effet thérapeutique de ce travail. J'ai vue ma grand-mère et ma mère jardiner. J'ai grandi en sachant très bien reconnaître les feuilles de carottes, des queues d'oignons et à croquer à pleine dents dans une tomate du jardin. Pour mois, c'est un incontournable de la vie !

Dans cette folie de jardinage, je n'ai pas grand chose d'autre à partager ici en ce moment. Si vous êtes sur Instagram (sous le même nom que ce blogue), je vous invite à venir me rendre visite, car vous aurez certainement plus de chances d'avoir de mes nouvelles régulièrement dans les prochaines semaines qui seront encore très occupées en matière de jardinage et d'aménagement paysager.

Dutch baby au fromage/crêpe hollandaise au fromage

3 mai 2017
 

Dutch baby, pannekoeken ou crêpe hollandaise, peu importe le nom, cette crêpe qui ressemble au peu à une omelette soufflée ne cesse de m'épater à chaque fois que je l'a fait. Il y déjà quelques mois que j'ai fait cette recette pour la première fois et à chaque fois, la facilité et l'effet soufflé de celle-ci m'émerveille autant que ceux qui sont autour de la table. Il y a environ 4 ans j'en ai fait une pour la première fois, mais en version sucrée (voir ici), c'était bien bon, mais je crois que la version salée est vraiment ma favorite. Plus simple parce qu'on met tout dans le même plat et j'aime aussi davantage parce que j'ai la dent beaucoup plus salée que sucrée. C'est vraiment un recette parfaite quand on veut incorporer des œufs d'une façon simple ou différente dans un brunch. 

- 3 œufs
- 2/3 de tasse de lait
- 2/3 de tasse de farine (moi c'est à l'épeautre complète, mais farine de blé tout usage est parfaite aussi)
-1/2 cuillère à thé de sel
- Un pincée de paprika fumée
- Poivre fraîchement moulu
- 2 cuillères à table de beurre ou autre matière grasse à cuisson
- 1/2 tasse de fromage râpé au choix (ici mozzarella)

Pour que la crêpe gonfle il est essentiel de faire chauffer la plat auparavant à 450 F. 20 minutes. J'ai pris ma poêle en fonte, mais un plat de cuisson régulier d'environ 25 cm fait l'affaire également. 

Pendant ce temps, combiner les ingrédients secs et réserver. Puis battre les œufs et le lait au fouet jusqu'à ce que le tout soit bien mélangé.

Sortir le plat du four et y déposer le beurre, remettre au four environ 5 minutes ou jusqu'à ce que le beurre ait fondu. (Ici je veux faire une parenthèse. Le beurre à tendance à fumer rapidement, alors il vaut mieux vraiment surveiller ou... depuis un certain temps je conserve le gras du bacon après la cuisson et celui du porc. Le gras sans résidu bien sûr. Ce gras est parfait pour tout sorte d'usage et merveilleux dans ce cas-ci, car il fume beaucoup moins rapidement. Fin de la parenthèse.)

Mélanger les ingrédients secs avec les œufs et battre au fouet jusqu'à ce qu'il n'y ait plus vraiment de grumeaux. Mettre la pâte dans le plat de cuisson et parsemer le tout du fromage râpé. Remettre au four et cuire environ 20 minutes ou jusqu'à ce que le tout soit bien doré et aussi bien gonflé. 


Source de la recette ici
 

Pâques 2017 chez nous

21 avril 2017

La fin de semaine dernière a été bien occupée chez nous. Vendredi mon mari terminait de mettre les dernières touches pour que ma grande ait enfin sa nouvelle chambre au sous-sol et les trois jours qui ont suivis ont été consacrés, après deux ans d'attente, à poser la céramique sur le dosseret de notre cuisine. Malgré le fait que les rénovations battaient leur train, que ma cuisine était envahie, nous avons tout de même pris le temps de célébrer Pâques en famille. Comme le dimanche nous avions un dîner avec notre église, c'est samedi que nous avons pris le temps de nous rappeler l'importance de cette fête. 

C'est la troisième année que nous mangeons de l'agneau à Pâques. Bien que cela fasse des années que j'ai le goût de faire un repas Seder messianique, ce n'est que la semaine passée, à la dernière minute, que j'ai fait les recherches et ai acheté ce qu'il fallait pour que nous fassions notre version de ce repas.  

La recette que j'ai prise pour l'agneau, ici.

Nous avons en partie suivis les indications d'Ann Voskamps ici (désolée c'est en anglais). Comme monchéri fait sa maîtrise sur l'étude de l'Ancien Testament et qu'il s'intéresse beaucoup au lien entre l'Ancien et le Nouveau Testament, l'intérêt y était encore plus présent. Disons que c'était un peu chaotique. Comme c'était notre première fois, la signification des éléments nous était inconnue. Dans les années à venir nous allons peaufiner notre version messianique de ce repas pascal. Pourquoi célébrer ce repas juif lorsque nous sommes chrétiens ? Parce que le sacrifice de Christ à la croix prend encore plus de profondeur et de signification lorsqu'on regarde à la symbolique de chacun des ces éléments et qu'on se rappelle que c'est le dernier repas (oui, t'sé la dernière Cène) que Christ a pris avec ses disciples.

Dans un autre ordre d'idée, je n'avais pas une belle assiette du Seder comme celle-ci ou celle-là, mais je vais essayer d'en trouver une pour l'année prochaine. 

Aussi comme nous mangeons de l'agneau seulement à Pâques, je n'ai pas réussi à désosser mon agneau assez vite pour mettre l'os dans le plat. Je sais, c'est terrible !!


Pour la pain sans levain : Matzah j'ai plus ou moins pris cette recette, en substituant le blé pour l'épeautre.

Depuis quelques années, nous mangeons des œufs à la coque le dimanche matin de Pâques, chose inhabituelle chez nous. J'aime la symbolique du blanc qui représente la purification que Christ nous a  apporté par sa mort à la croix. Par contre, cela fait tout de même plus longtemps que je désire les colorer rouge. J'ai déjà essayé en ayant des œufs roses comme résultat. Je ne devais pas avoir fait une bonne recherche, parce que c'est finalement vraiment simple. C'est une tradition grecque les œufs rouges à Pâques, pour encore une fois signifier le sang de Christ qui a coulé pour nous rendre pur devant Dieu. Lorsqu'on brise l’œuf cela représente le corps de Christ brisé pour nous. C'est vraiment le genre de tradition significative que je veux pour ma famille. Voici donc notre première année avec, enfin, des œufs rouges pour le matin de Pâques et pour bien des années à venir. 

Comment faire ? J'ai pris mes indications ici, mais je vous traduit pour les francophiles.

Placer les œufs dans une casserole avec de l'eau comme pour les cuire normalement, puis ajouter les peaux  de 5 à 10 oignons jaunes et 2 cuillère à table de vinaigre. Cuire comme à l'habitude. S'ils ne ressortent pas assez rouge, laisser les œufs dans l'eau (lorsqu'elle a refroidit) plus longtemps. Les enduire d'un peu d'huile pour leur donner du lustré. 

Comme mes oignons sont en train d'avoir la lèpre en ce moment dans mon frigo, j'ai pris toutes les peaux qui se détachait ou l'était déjà, j'ai remplis mon chaudron le plus possible et ça a super bien fonctionné. Qui l'aurait cru !