En janvier dernier je voulais m'acheter un déshydrateur de basse qualité pour tester si j'en ai vraiment besoin avant de me lancer dans le bidule ultra gros et qui coûte vraiment cher. Ceux qui déshydratent savent de quoi je parle. Malheureusement, aucunes n'avaient de bonnes critiques et c'est à ce moment que monchéri m'a mentionné que nous avions une fonction déshydratation sur notre nouveau four à convection de l'été précédent. Me semble que j'aurais dû le savoir, mais il semble que ce détail m'a échappé.
Certes, pour les grands amateurs de déshydratation et de manger cru, cette fonction ne déshydrate pas à une assez basse température, pas moins de 100 degrés Fahrenheit. Par contre, pour moi qui n'ai pas encore de convictions très profondes sur le sujet, déshydrater avec mon four c'était une bonne façon de savoir si j'avais réellement besoin de m'acheter la Berta de la déshydratation. Pour le moment, je n'en suis pas vraiment encore convaincue, et de toute façon j'en aurai pour quelques années d'économie avant de pouvoir m'en payer une, alors j'ai le temps de méditer sur le sujet plus en profondeur.
J'aime vraiment déshydrater avec mon four, car cela ne prend pas plus de place et ne me coûte pas plus cher. De plus, je ne déshydrate pas encore assez pour ce besoin.
Qu'est-ce que j'ai déshydraté cet été ? Premièrement, des fraises qui coupées en fines tranches ne prenaient pas plus qu'une nuit de déshydratation. Pour moi c'est une manière tellement simple de conserver ce fruit et à moindre espace.
Je déshydratais de nuit pour ne pas produire plus de chaleur (même si c'est minime) dans les chaudes journées d'été et aussi pour pouvoir utiliser mon four au besoin.
Ensuite, j'ai fais ma propre "green powder"/superaliments verts en poudre. Bon, ma poudre n'est pas aussi diversifiée que celle en magasin, mais encore une fois je trouve que c'est une bonne façon de conserver le trop pleins de "verts" de notre jardin. J'ai surtout déshydraté du kale et de la bette à carde, avec un peu de queues de radis, de plantain et de pourpier, il me reste encore de la chicorée que j'ajouterai sous peu. Après la déshydratation je passe le tout au robot pour faire une "poudre". En fait ça ressemble davantage à des épices séchés, mais la texture ne me dérange pas vraiment. Comme je ne compte pas ajouter cela à des smoothies, mais plutôt à des soupes ou des plats mijotés, je n'ai aucune problème avec cette texture et à ce que le mélange ne soit pas légèrement sucré avec du stevia et de la pomme comme je peux constater par la liste d'ingrédients des marques populaires.
Finalement, je me suis fait quelques tomates séchées, qui malheureusement devront quand même être conservées au congélo, mais en prenant moins de place. Je m'en servirai dans mes pizzas cet hiver. Je sais, il y a des tomates, même provenant du Québec au supermarché en hiver, mais j'ai perdu l'habitude d'en acheter et comme cela j'en aurai toujours sous la main si l'envie de manger de la pizza me prend. Parce que de la pizza sans tomates (pas la sauce), c'est triste !
Je ne suis pas une experte de déshydratation, mais je commence à y prendre goût ! Aventure à suivre dans les prochaines années !
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