Ce que je voulais partager la semaine dernière ira pour plus
tard.
Une des choses que j’ai encore
plus apprise à faire dernièrement c’est de poser des questions à Dieu. Je crois
que notre premier réflexe quand on a une question spirituelle ce n’est pas de
le demander à Dieu premièrement, mais à d’autres qui pourraient nous répondre.
À différents moment de ma vie j’ai fait face à des situations où les arguments
humains ne me convainquaient pas, ou étaient insuffisant pour répondre à mes
questions pratiques. On a l’impression que Dieu ne nous parle que par la Bible
et que comme la Bible laisse beaucoup de questions d’ordre pratique sans
réponse directe, ainsi Dieu ne peut pas vraiment facilement nous répondre.
Dieu, peut nous parler par les circonstances et là je ne parle pas de :
« s’Il ouvre la porte c’est oui, sinon c’est non », mais plutôt de
circonstances qui nous enseignent clairement la vérité biblique que l’on n’arrive
pas à saisir. Dieu nous parle aussi en nous ramenant des versets, des
enseignements, des vérités à la mémoire.
Juste un exemple de comment Dieu
s’est servit d’une circonstance pour m’enseigner. Il y a bien longtemps je me
rappelle d’avoir fait un rêve où je me faisais cambrioler et que je choisissais
de pardonner. Je me rappelle que dans mon rêve j’ai senti un tel poids
s’enlever de mes épaules parce que j’avais décidé de pardonner, de passer
par-dessus la faute. J’avais déjà entendu en théorie ce qu’était le pardon,
mais je ne crois pas qu’à cette époque je l’avais vraiment expérimenté. Ce rêve
à été pour moi le meilleur enseignement sur le pardon de ma vie. Parce que Dieu
m’a fait sentir concrètement la liberté qu’apporte le pardon. Je ne lui avais
pas demandé de m’enseigner sur le pardon, mais il l’avait fait, parce que
j’avais vraiment besoin de cet enseignement à ce moment précis de ma vie.
Toute cette parenthèse pour dire
que : poser des questions à Dieu en s’attendant de se faire répondre est
une bonne chose. On ne peut vraiment pas savoir comment il va nous répondre,
mais il le fait. Oui, souvent avec sa Parole, oui souvent avec des
conversations que l’on peut avoir avec des frères, des prédications, mais aussi
par des circonstances et aussi un temps de méditation et d’intimité dans sa
présence.
Cet automne, peut-être parce que
cette année nous sommes passé de 2 salaires à 1 salaire, j’ai vraiment été
frappée par l’abondance et la consommation de notre société. Je me suis
vraiment mise à me poser des questions sur quelle était l’attitude que Dieu
voulait qu’on ait à l’égard de cette situation sociale. À l’approche de Noël,
il est facile de se laisser entraîner dans la pression de la consommation. Pour
ma part cette année, je me suis faite entraînée par le message opposé :
l’anti-consommation. Que l’on entend moins fort, mais qui est tout de même beaucoup
présent pendant le temps des fêtes. L’un comme l’autre est-il biblique ? J’ai donc
demandé à Dieu, plus ou moins formulé comme ça : « Quelle est la
règle de consommation pour un enfant de Dieu? ».
Je n’ai pas encore une réponse
tranchante, mais je veux partager avec vous ce que Dieu m’a révélé à travers
toutes sortes d’occasions et méditations cet automne.
- « Je sais vivre dans
l'humiliation, et je sais vivre dans l'abondance. En tout et partout j'ai
appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l'abondance et à être dans
la disette. » Phi 4.2.
- Dieu a donné ses grandes richesses à Salomon.
- La non-consommation que le monde prône est une
forme d’ascétisme, qui n’est pas du tout fondée sur la Parole de Dieu ou un
désir de s’y conformer.
- Ceux qui ne se font pas de cadeaux par
conviction biblique, pour se centrer sur la vraie signification de Noël, ont
une très bonne raison de le faire.
- L’abondance biblique n’inclut pas l’exploitation
des autres.
- O.k. ce n’est pas écologique de consommer, mais
respirer non plus !
- L’écologisme est le dieu d’un grand nombre !
- Si à chaque fois que j’ouvre mon portefeuille,
je pense aux sacrifices de la croix, je vais mieux consommer.
- La Bible ne prône pas du tout l’endettement !
- Est-ce que je consomme par pression sociale ?
- Est-ce que les cadeaux, l’abondance de
nourriture sont le centre de la fête de Noël pour moi ?
- Les fêtes bibliques sont célébrées en grand,
avec des repas de fêtes et des présents (fête des Pourim).
- À Noël, on célèbre quand même la fête du Roi
des rois !
Je suis vraiment heureuse d’avoir demandé à Dieu
de m’éclairer et de l’avoir laissé personnellement me parler sur ce sujet. Je
n’ai pas fait d’étude biblique (quoi que cela aurait été une bonne idée), ni
poser des questions à plusieurs personnes sur le sujet, mais j’ai gardé mon
cœur ouvert à ce que Dieu me réponde. Pour moi les choses sont devenues plus
clairs et je sais que Dieu veut nous convaincre de façon personnelle, par
rapport à chacun des questionnements de nos vies. Il faut juste lui demander et
attendre (la partie la plus difficile) qu’il se révèle à nous au moment voulu.
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