"O taste and see that the LORD is good: blessed is the man that trusteth in him." Ps 34.8

Cher 2015

23 janvier 2016

Un peu en retard, mais dans mes pensées depuis la fin 2015.


Ouf, 2015 quelle année ! En 2015 nous avons pris possession de notre première maison et nous l'avons rénovée intensivement pendant 11 mois sur 12. En 2015, je suis tombée enceinte et ai accouché de notre quatrième enfant. 2015, année où j'ai l'impression, même si je n'ai quasiment pas fait d'exercices, d'avoir couru un marathon pendant 12 mois.

Pour ceux qui font de la course, vous connaissez ce moment où votre volonté et votre corps n'en peuvent plus, où pour poursuivre il faut faire fit de tout le reste de l'univers pour se concentrer et continuer. Où il faut ne penser qu'à une chose : un pas à la fois. Et bien, 2015 m'a fait souvent sentir dans cette position. Je vous rassure, il n'y a que quelques jours avant le déménagement où mon corps était à bout. Ce n'est pas vraiment physiquement que j'ai senti le marathon me rentrer dedans, c'est émotionnelle, psychologiquement ou ma volonté et mon endurance on été mis à rude épreuve. 

Pendant 12 mois nous n'avons presque pas eu de temps libres (mais rassurez vous il y en a eu), les rénovations, la planification de rénovations, la poussière de rénovations, les achats de rénovations ont été constamment devant mes yeux (et dans mon nez, la poussière..). En plus, on additionne les deux mois où j'ai été une veuve de rénovations, le papa n'étant quasi jamais à la maison. Puis on ajoute encore qu'en 12 mois le papa n'a pas eu beaucoup de temps pour me donner une petite pause dans mes tâches parce qu'il était toujours en train de rénover, et tous les soirs où nous nous sommes couchées bien trop tard pour rénover ou planifier...

Vraiment c'était un marathon ! Un marathon où j'ai du apprendre à abandonner mes désirs : désirs de juste m'écraser devant la télé pour nettoyer, rénover etc. Désir d'aller m'enfermer dans le garde-robe pour ne plus entendre mes enfants se chicaner,  le soir, quand c'est normalement papa qui prend la relève. Apprendre à abandonner le contrôle à Dieu, à mon mari et à tous les gens qui sont venu nous aider. Apprendre à abandonner mon agenda, mes objectifs qui n'ont vraiment pas été atteints souvent (quasiment jamais) au moment où je l'ai voulu. Pour une fille qui aime sa routine et savoir où elle s'en va, ouf 2015 m'a certainement arrondie les coins.

Je ne sais pas pourquoi, mais souvent pendant cette année je me suis rappelé ma fameuse nuit à l'urgence (voir ici pour un peu plus de détails). Celle d'il y a quasiment 5 ans, celle où j'ai eu ma chambre à l'urgence (si vous connaissez nos urgences, vous savez que lorsqu'on a une chambre, on est pas mal amochée). Cette nuit est tellement marquante pour moi et elle va rester dans mon cœur à jamais. Cette nuit où, j'étais faible mais en paix. Cette nuit où, un vieux monsieur à côté de moi était paniqué à l'idée de mourir à l'hôpital. Cette nuit où, je me suis fait réveillé à 4h00 du matin pour me faire faire une transfusion parce que j'avais perdu trop de sang et étais trop faible. Cette nuit où, j'étais seule avec seulement ma petite jaquette d'hôpital et où j'ai réalisé que la seule chose qui comptait vraiment était de connaître Jésus. Que la seule chose qui m'importait était ma relation avec Christ mon Sauveur. À la fin de ma vie, je ne pourrais rien emporter, pas mon mari, mes enfants, mes biens, seulement la relation que j'ai avec Christ qui se continuera après ma mort. Cette nuit là, j'ai réalisé toute la portée de la chanson Give me Jesus (une version ici, et voir mon ancien post pour les paroles françaises, ici).

Cette année, même si nous possédons plus de choses (une maison) que jamais, où j'ai eu mon quatrième enfant, cette année où je me suis sentie dépassée très souvent, où j'ai dû abandonner très souvent mes désirs, cette année 2015 m'a encore fait réaliser davantage que mon bien le plus précieux c'est Christ. Très souvent dans mes moments de désespoir (encore une fois je vous rassure, de courtes durées) Give me Jesus me venait très souvent sur les lèvres.

Merci Seigneur pour 2015, merci de t'être rendu encore plus précieux à mes yeux ! Merci de m'avoir montré encore une fois plus profondément comment tu es digne de confiance et que je peux t'abandonner tous les détails de ma vie en toute confiance. Merci Seigneur de m'avoir encore une fois travaillé pour te ressembler un peu plus chaque jour.

Maintenant, 2016....

Bonne fin de semaine !

4 commentaires:

  1. Gloire à Dieu et merci beaucoup ! Que l'année 2016 soit aussi riche mais un peu plus tranquille peut-être :)

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    1. Merci ! Pour le momemt 2016 est bien partie pour être plus tranquille, pour le moment... :) !

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  2. Merci pour ton post ma soeur! Combien cela me fait du bien de savoir que je ne suis pas la seule à trouver les garde-robe attrayants pour se sauver des crises des enfants ;-)

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    1. Inquiète toi pas, je suis certaine qu'on pourrait se partir un club très populaire de maman qui trouve le garde-robe attrayant.

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