En espérant que cela vous donne des idées !
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Je suis donc partie au Cégep où j’y ai étudié deux ans en arts visuel. Pourquoi ? Parce qu’en secondaire 5 je rêvais de devenir une grande réalisatrice de film et aller aux Oscars … Je mets tout ça sur le compte de l’adolescence…
Juste avant d’entrer au Cégep ma vie a été transformée et j’ai vraiment eu le désir de poursuivre mes études en théologie pour devenir missionnaire. Tout était prévue je partais étudier 4 ans en Ontario dans une université biblique. Lorsque j’ai rencontré mon pasteur pour qu’il signe mes papiers de recommandations, il m’a parlé de la vision de Sembeq (un séminaire théologique non-traditionnel), j’ai prié et je suis finalement restée au Cégep.
Comme je ne voulais plus être réalisatrice de film je devais me trouver une autre carrière fulgurante. L’enseignement c’est rapidement imposé dans ma pensé, parce que j’aime beaucoup communiquer. Je me suis donc inscrite en enseignement de l’histoire et aussi de l’espagnol, comme beaucoup d’autre s élèves qui avaient des bien meilleures notes que moi. Merci Seigneur c’est au Cégep que j'ai eu les moins bonnes notes de mon historique scolaire et c’était une bonne chose. Ce n’était pas ma place et l’université à considérer que non également.
Je me suis donc retrouvée à Montréal à faire un certificat en espagnol en attendant de voir. Du même coup j’ai commencé mes études à Sembeq. J’ai pris 8 ans pour faire mon certificat et je vais probablement prendre plus de 20 ans pour faire mon bacc. Je ne regrette cependant pas du tout de ne pas avoir été le faire en 4 ans en Ontario. Ma formation est vraiment plus enrichie en se côtoyant avec mon service dans l’église. Et comme je ne suis pas encore partie en mission à nulle part, il n’y a pas de presse.
Après mon certificat en espagnol, je me suis inscrite et ai été acceptée en enseignement des arts visuel. Sérieusement, je loue le Seigneur parce que c’était vraiment ma place, bien plus qu’en histoire. J’ai aimé mes études malgré tout le stress des fins de session. Pourquoi je ne travaille plus ?... c’est une autre histoire. Mais l’important c’est que j’ai vu Dieu me diriger pour que je sois dans la ville et dans le domaine qui me convenait vraiment ! Gloire à Dieu !
Il y a dix ans j'arrivais à Montréal avec bien des choses, mais aucun meuble et pas d'argent pour en acheter. Ma coloc avait l’essentiel pour le reste de l’appartement, mais j'ai dormi toute ma première année d'université sur un hamac. C’était un choix totalement réfléchi.
Je suis une extra-terrestre à mes heures et je fais des choses souvent totalement incompréhensibles pour les terriens. Malgré tout, après 1 an de ce régime, j'ai investi toutes mes économies dans un futon. Qui fut ensuite mon premier canapé lorsque je me suis mariée. J'étais super contente de l'achat de mon premier meuble. Mais, comme j'ai choisi le moins cher que j'ai pu trouver, je n'ai jamais vraiment aimé le recouvrement du futon. Maintenant que nous avons un vrai canapé, j'aurais bien pu m'en débarrasser, mais c'est encore très pratique lorsque nous avons des invités pour dormir. N'empêche qu'à chaque fois que je le voyais, j'étais un
peu déprimée à sa vue.
Jusqu'à ce que je réalise (je ne sais plus du tout comment l’idée m’est venu) que je pouvais faire contenir le matelas dans une housse de couette de lit simple (même quand il est ouvert) !!! Ça a vraiment été une trouvaille merveilleuse ! Ça ne demande aucune couture, c'est beaucoup moins cher qu'un autre meuble (surtout que j'ai acheté la housse usagée) et en plus ça se lave beaucoup plus facilement. Ce qui est très utile quand on a des enfants qui passent leur temps à le recouvrir de traces de craie, et aussi quand on est allergique à la poussière ! J'ai donc un futon tendance housse Ikea qui me fait sourire au lieu de me déprimer. C'est un petit changement facile et économique.