14 septembre 2011
Tel que promis voilà le chemin que j'ai pris pour me rendre à Dieu :
Je suis née dans une époque pas si lointaine. Et à ma naissance je suis née avec mon lot de bagage génétique, dont la très grande capacité à angoisser et à me stresser pour tout. Ah les gênes, ils ont le dos larges !
Mes parents s'étant séparés, puis divorcés dès mon jeune âge, j'ai eu le parfait endroit pour faire fleurir mon côté angoissé et insécure.
Heureusement, lorsque j'avais 3 ans, ma mère s'est convertie à Christ et j'ai été enseignée dans la Parole de Dieu dès ce jour. Ça ne changeait cependant pas grand chose concrètement à ma vie de tous les jours, à part d'avoir de bonnes réponses dans ma classe d'école du dimanche.
Je m'endormais, et ce très jeune, en m'angoissant pour le sort de l'humanité, je pensais à la famine, la pollution, les guerres, les cataclysmes et la fin du monde annoncée par les écologistes. Quelle est la seule solution que trouvent les gens dans mon genre pour apaiser un tant soit peu leur angoisse ? : Devenir un peu "control freak" sur les bords. J'ai donc commencé à vouloir avoir inconsciemment le contrôle sur les choses et vouloir que les choses soient faites comme je le pensais. Qui de mieux que moi savait ce qu'il y avait de mieux pour moi et pour l'humanité ??? :)
Enfin, vers l'âge de 11 ans, il est devenu quand même assez clair que j'avais un problème avec Dieu. Ce problème c'est que la Bible dit que je ne peux pas me présenter devant lui comme ça, avec ma situation de pécheresse.
« Car tous ont péché et sont privé de la gloire de Dieu » Rm. 3.23
Et ça des péchés, ben j'en avais pas mal sur mon compte et sur ma conscience. Mon seul problème, et il était majeur, c'était de perdre le contrôle et de laisser à Dieu le plein pouvoir sur ma vie. Vraiment qu'est-ce que je ferais si Dieu me demandait d'abandonner mes Barbies ?
Vous riez, mais c'était mon bien le plus précieux à l'époque et mon côté matérialiste infantile paniquait à l'idée que Dieu veule que je m'en débarrasse. C'était une peur vraiment infantile, mais je savais que Dieu pourrais me demander des choses difficiles, j'étais prête à tout, mais pas ça ! Maintenant, je sais que lorsque Dieu nous demande quelque chose de difficile. il nous prépare et on est prêt à le faire avec joie, mais à ce moment je n'en savais rien.
Pendant presque 1 an (oui je suis vraiment têtue), j'ai lutté avec le fait de laisser entièrement ma vie à Dieu. Je priais, mais je n'étais jamais complètement sincère et je le savais. Dieu qui est extraordinaire est allé me chercher par la main.
Au mois de mai 1994, j'avais 12 ans, il y avait des baptêmes à mon église. Et quelques jeunes à peine plus vieux que moi se faisaient baptiser. J'étais bien touchée, mais encore une fois, rien pour me convaincre de laisser plein contrôle à Dieu. À la fin des baptêmes, le pasteur a parlé et dit quelque chose dans le genre : « si ce soir, alors que vous savez que vous êtes pécheurs, privés de Dieu et que le seul moyen est de prendre le salut de Christ, vous choisissez de dire non, et bien cela veut dire que vous choisissez le camp de l'ennemi : Satan (dans le fond dès la naissance nous sommes sous l'emprise du péché, de Satan, tant qu'on ne devient pas un enfant de Dieu). Ouf ! S'il y avait une chose dans la vie que je savais être mal, dangereux etc... c'était Satan. Je ne voulais en aucun cas être de son côté. À ce moment, j'ai compris à quel point j'étais loin de Dieu, perdue. Tant que l’on n’a pas complètement constaté à quel point on est perdu, on n'est pas prêt à tout abandonner pour suivre Dieu. J'ai alors fait ce que j'ai toujours dis que je ne ferais jamais. J'ai répondu à l'appel du pasteur d'avancer en avant si je voulais donner ma vie à Dieu. J'ai avancé, plutôt flotter à travers la mezzanine et la longue allée de notre église. J'ai prié par la suite avec le pasteur, mais sérieusement, arrivée en avant, j'étais déjà une autre personne. Avancer en avant pour moi voulais tout dire, le simple geste voulais dire que j'abandonnais toute ma vie, au point de me ficher du regard des autres et avancer devant tous.
Est-ce que ma vie à changé du tout au tout ? Non. Souvent, quand on va déjà dans une église, ça passe un peu inaperçu une conversion et personne ne s'approche de nous pour faire un cours de premier chrétien. J'ai manqué d'enseignement de base et je suis restée dans le néant pendant quelques années, qui sont en fait les pires de la vie : l'adolescence !!!! Malgré tout, petit à petit le St-Esprit, Dieu, a commencé à me parler et me montrer des choses, petit à petit, à force de lui laisser la place pour me parler. Comme je suis têtue, c'était peut-être encore plus long. À travers mon adolescence il m'a quand même gardée, de force parfois, contre de très mauvais choix et m'a dirigée bon gré mal gré vers de meilleures voies.
À la fin de mon secondaire, alors que je m'approchais un peu plus, Dieu me tirant parfois, vers lui, j'ai fait un des meilleurs choix de ma vie. Pendant la fin de semaine de mon bal de finissant, il y avait une campagne d'évangélisation à mon église. Je ne sais pas pourquoi, moi qui n’étais pas très zélée à cette époque, j'ai vraiment sentie l'importance d'y participer au point de ne pas aller à mon bal. Et entendez bien, pour moi qui était la plus marginale (ça c'est une autre histoire) de mon école et qui m'en faisait une fierté, j’allais être "couronnée" avec le titre de la plus originale et c'était quand même quelque chose d'important pour moi à l'époque. Gloire à Dieu, il avait de biens meilleurs plans pour moi. J'ai donc participé à ma première campagne d'évangélisation. C'était la première fois de ma vie que j'étais aux fronts pour le Seigneur. Malgré des pleurs, des difficultés, de la gêne, j'ai éprouvé une joie telle à partager ma foi et à voir Dieu à l'œuvre que ça à transformé ma vie. Ça c'est la vraie vie ! Ma vie n'a plus jamais été la même. L'été suivant, je me suis fait baptiser et j'ai donné entièrement ma vie à Dieu pour le servir.
À l’automne suivant, je suis partie de chez mes parents pour aller au Cégep et j'ai commencé une autre vie. J'ai laissé toute la place à Dieu pour faire du ménage et il y en a eu. Même si tout le travail n'est pas encore finit 12 ans plus tard, cette époque est marquante pour moi. Mes pensées, mes habitudes et mes aspirations ont totalement changé. À partir de ce moment et encore aujourd'hui, j'ai des rechutes et j’ai de la difficulté à laisser tout le contrôle à Dieu. Mais j'ai appris que perdre le contrôle avec Dieu c'est la meilleure chose qui soit. Il est au contrôle de tout, veut notre bien, a des plans merveilleux pour nous et ne nous demandera jamais quelque chose au-delà de nos forces.
La vie avec Christ est la plus belle, la plus apaisante, la plus remplie, la plus extraordinaire qui soit. Je veux pouvoir le servir autant que je peux, parce que c'est la plus belle joie qui soit que de voir Dieu agir devant nos yeux et à travers nous.
Si jamais vous aussi avez de la difficulté à laisser le contrôle de votre vie à Dieu, vraiment vous n'avez rien à perdre que de lui laisser tous vos fardeaux, vous avez tout à gagner : la vie éternelle !
« Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos » Mt 11.28
Et c'est une fille qui passe à travers un bébé-cancer, qui n'est vraiment pas riche, qui n'a pas vu tous ses rêves se réaliser, et qui n'est pas miss popularité qui vous dit tout ça. Malgré cela, avec Dieu, j'ai tout ce qu'il y a de plus merveilleux !
Merci pour ton témoignage! C'est vraiment édifiant! Je voulais aussi te dire que j'embarque avec toi pour ton défi d'avoir une date avec le Seigneur 1 fois par semaine. Je t'en donne des nouvelles lorsque je commence:)
RépondreSupprimerSuper ! Je suis contente de savoir que tu embarques !
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